Maroc : nouveau chef de l’agence du cannabis
Mohamed El Guerrouj a été nommé directeur général de l’Agence nationale de régulation des activités liées au cannabis (ANRAC) par le roi Mohammed VI. Depuis septembre 2022, il assurait l’intérim de ce poste, avant d’être officiellement confirmé le 19 octobre lors d’une réunion du conseil des ministres dédiée au projet de loi de finances Maroc 2024 et aux nominations officielles.
🌍 Une Carrière Enrichie par l’Agriculture et le Développement
Avant sa nomination, El Guerrouj a eu une carrière impressionnante dans l’agriculture et le développement. Diplômé de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II de Rabat et de l’Institut national agronomique de Paris-Grignon, il a occupé divers postes importants, notamment au Ministère de l’Agriculture, à la Direction Centrale de la Production Végétale et à l’Agence de Développement Agricole. En 2017, il est devenu gouverneur d’El Jadida avant de diriger par intérim l’ANRAC en 2022.
Le Parlement marocain a légalisé le cannabis médical et industriel par le biais de la loi 13-21 en 2021. L’ANRAC, créée en 2022, est responsable de la régulation de l’industrie du cannabis, incluant la culture, la certification, la commercialisation, la transformation et la fabrication. En octobre 2022, l’agence a délivré ses premiers permis de production et d’exportation de dérivés du cannabis à des fins pharmaceutiques, médicales et industrielles.
🌍 Premiers Pas et Réalisations de l’ANRAC
L’ANRAC a tenu sa première réunion en juin 2022. En décembre 2022, les forces de l’ordre marocaines ont saisi plus de deux tonnes de cannabis illégal, reflétant une réduction par rapport aux 191 tonnes saisies en 2021. En mars de cette année, l’ANRAC a annoncé la construction du premier laboratoire d’essais, Bio Cannat, l’une des premières entreprises à recevoir un permis de l’agence.
🌍 Histoire du Cannabis au Maroc
Le Maroc possède une longue histoire de culture du cannabis, remontant au 10ème siècle avec l’introduction par les conquérants arabes. Le cannabis était utilisé à des fins textiles et alimentaires. Dans les années 1960, les graines de haschich du Liban et le processus de tamisage ont été introduits au Maroc, influençant la production moderne. Malgré la prohibition initiée à la fin du XIXe siècle, la culture a persisté dans les montagnes du Rif.
Aujourd’hui, la culture du cannabis reste prédominante dans les montagnes du Rif, une région où l’agriculture est difficile. Selon un rapport récent, cette région est l’un des principaux producteurs de résine de cannabis au monde. Mourad, un cultivateur local, exprime ses inquiétudes quant à la transition de la culture illégale vers la culture légale, reflétant un sentiment partagé par de nombreux agriculteurs.
Le ministère marocain de l’Intérieur estime qu’environ 700 000 personnes dépendent de la culture du cannabis pour leur subsistance. Sous la direction de Mohamed El Guerrouj, l’ANRAC joue un rôle crucial dans la régulation et la structuration de cette industrie, visant à transformer un secteur longtemps illégal en une activité réglementée et bénéfique pour l’économie nationale.
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